Pourquoi la France a-t-elle peur de l’IA ?
La méfiance et la peur à l’égard de l’IA générative prennent une telle ampleur en France depuis 2023…. Pourquoi la France a -t-elle peur de l’IA ?
L’IA la hantise des Français en 2024 ?
Ce constat a été révélé par une récente étude internationale menée par le Boston Consulting Group (BCG). Parmi les 21 000 personnes interrogées dans 21 pays, les Français se distinguent par leur pessimisme marqué quant à la démocratisation de l’Intelligence Artificielle. Les principales peurs des Français se concentrent sur deux aspects : l’impact sur le monde du travail et les craintes liées à la surveillance et à la sécurité des données personnelles.
Les Français font la guerre à l’IA générative
L’étude révèle une divergence entre l’enthousiasme mondial de l’intégration de l’IA générative et l’attitude plus réticente des Français.
En effet, alors que 70 % des personnes interrogées dans le monde expriment un intérêt positif quand à l’intégration de cette technologie IA au travail, ce chiffre chute drastiquement à 58 % en France. Plus encore, près d’un tiers des Français affirme craindre l’utilisation de l’IA dans leur travail.
Au-delà du monde professionnel, les peurs des Français concernant l’IA générative s’étendent à son utilisation dans la vie quotidienne. En effet, parmi les craintes majeures figure la sécurité des données personnelles, pour 33 % ainsi que l’incertitude quant aux implications de l’IA sur l’emploi 11 %.
Une peur de l’IA justifiée ? : L’exemple d’Israël
Un exemple illustratif de ces craintes est l’utilisation de technologies de surveillance par les autorités israéliennes, notamment à Hébron et à Jérusalem-Est.
Des organismes de défense des droits de l’homme ont signalé l’existence de systèmes de reconnaissance faciale, tels que Red Wolf, utilisé par les autorités pour surveiller et contrôler la population palestinienne. Ces technologies soulèvent des craintes quant à la violation des droits individuels et à la surveillance de masse, renforçant ainsi les craintes des Français quant à l’utilisation de l’IA et à ses implications sur la vie privée et les libertés individuelles.